Marseille s’occupe de son image… Et de ses plagesĀ !

Au fil des annĆ©es, la CitĆ© PhocĆ©enne commence enfin Ć  faire parler d’elle autrement que le par le biais des rĆ©sultats de son Ć©quipe de football ou encore tout ce que la dĆ©linquance peut engendrer. Il faut dire que de nombreux efforts ont Ć©tĆ© consentis pour donner enfin de Marseille une image plus positive, celle d’une ville oĆ¹ l’on se sent bien, oĆ¹ l’on peut passer de belles journĆ©es en profitant du temps radieux, des plages et des calanques, mais aussi d’un centre-ville amĆ©nagĆ©. Tout prend du temps, bien sĆ»r, mais il faut dire que ces derniĆØres annĆ©es tout s’accĆ©lĆØre. Parce que les marseillais ont envie que l’on ne les voit plus comme les moins bien lotis et qu’au contraire on dĆ©couvre Ć  quel point le vie est belle sous le regard de la Bonne MĆØre. Or ce sont eux, les habitantes et les habitants, qui bougent pour que cela change, qui prennent en main leur destin.

La ville de Marseille est en plein changement

Ces derniers temps il faut reconnaĆ®tre qu’en centre-ville, du cours Lieutaud Ć  la place Jean JaurĆØs et du boulevard Sakakini au Vieux Port les ouvriers et les engins de chantier sont de sortie. Mais l’on sait que c’est le symbole du renouveau que tout le monde attendait, que ces travaux sont rĆ©alisĆ©s pour que demain, Marseille soit enfin Ć  la hauteur des espĆ©rances de tous, ceux qui habitent comme ceux qui aiment venir y passer leurs vacances. On peut dĆ©jĆ  traverser Ć  nouveau la Plaine et dĆ©ambuler Ć  pied au bas de la CanebiĆØre. De plus les initiatives sont nombreuses pour nettoyer les plages des mĆ©gots et des rĆ©sidus de pique-niques, et chacun est aujourdā€™hui invitĆ© Ć  prendre ses responsabilitĆ©s pour que la pollution des bords de mer prenne fin. On sait, de l’Estaque aux Goudes en passant par les Catalans, que les pouvoirs publics ne feront pas tout Ć  eux seuls et que chacun doit faire sa part.

Marseille se tourne vers l’avenir

Il n’est pas facile d’effacer des cœurs et des consciences le drame de la rue d’Aubagne, au bas de laquelle on parle de gentrification du fait de l’ouverture de nombreuses nouvelles boutiques. Mais ici comme ailleurs on sait aussi que pour s’offrir une belle image on doit aussi se tourner vers le futur, en essayant de tirer les leƧons de son passĆ©, si peu reluisant soit-il. C’est la dynamique d’aujourd’hui Ć  l’heure oĆ¹ le Jean-Claude Gaudin, maire depuis 1995, va quitter dĆ©finitivement ses fonctions puisqu’il ne se reprĆ©sente pas aux Ć©lections municipales. Marseille continue donc d’Ć©crire une histoire vieille de vingt-six siĆØcles, en regardant fiĆØrement devant elle, en se donnant la chance de faire des projets d’avenir afin d’offrir une plus belle citĆ© aux gĆ©nĆ©rations Ć  venir. Si tout ne se joue pas aujourd’hui, il faut tout de mĆŖme reconnaĆ®tre que ce qui est Ć  lā€™Å“uvre dans les rues, les milieux associatifs comme dans les domaines culturels comme sportifs peut laisser entrevoir que l’avenir sera radieux sur les bords de la MĆ©diterranĆ©e et que nombreux seront ceux qui, refusant auparavant de prendre le TGV jusqu’Ć  la capitale du sud, s’y rĆ©soudront finalement.

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