C’est la rentrée des classes, et cette année, l’Education Nationale compte sur les contractuels pour l’aider. Grâce à un recrutement et une formation express, l’Education nationale espère combler les éventuels manques de personnel. Les candidats qui ont échoué au concours mais qui ont été placés sur liste d’attente seront également recrutés.
Pour assurer la présence d’un enseignant devant chaque classe dans toutes les écoles de France, comme l’a promis le nouveau ministre de l’Éducation nationale, Pap Ndiaye, le défi est de taille. Et ce, à moins de dix jours de la rentrée scolaire 2022, comme le révèlent nos confrères de Franceinfo. Selon les chiffres du ministère, plus de 4 000 postes (dans le public et le privé) n’ont pas été pourvus pour l’enseignement. Mais face à cette crise de recrutement, le ministre se dit « confiant » malgré « des difficultés structurelles liées à l’attractivité du métier ».
Quelques chiffres du ministère de l’Education
Selon le ministère, 19 838 personnes ont été admis parmi les 146 500 candidats au dernier concours de recrutement des enseignants pour les plus de 23 500 postes ouverts.
Du côté de l’enseignement secondaire, 30% des postes sont non pourvus, voici les détails des recrutements actuels :
- En physique-chimie : 66,7% des postes ont été pourvus
- En mathématiques : 68,5% des postes ont été pourvus
- En lettre modernes : 83,5% des postes ont été pourvus
Des embauches contractuelles et de la repêche
Actuellement, il reste près de 4 000 postes ouverts dans l’enseignement public et plus de 200 dans l’enseignement privé. Le syndicat a demandé au ministère de recruter davantage de candidats sur la liste complémentaire pour occuper ces postes, mais n’a pas encore reçu de réponse.
Pour compléter les postes et à la demande des syndicats, lors des concours de recrutement, une liste complémentaire a été établie. Pour chaque candidat qui se retire de la liste, un autre sur la liste d’attente est sélectionné pour être nommé enseignant, explique le syndicat SE-Unsa à Franceinfo.
Les contractuels sont donc une solution supplémentaire pour recruter des enseignants. Les enseignants représentent environ 8 % pour le second degré, selon le ministère. Dès le mois de juin, de nouveaux contractuels ont été embauchés lors d’entretiens de « job dating » dans diverses institutions, comme à Versailles. D’autres, sont encore en train de se faire embaucher à la hâte avant la rentrée scolaire.
Une formation à grande vitesse
L’Éducation nationale compte sur les contractuels pour compléter le corps enseignant pour la prochaine rentrée scolaire. Certains d’entre eux étaient déjà enseignants, mais d’autres viennent d’autres professions. Tous devront passer par une session de formation en quelques jours avant de prendre leurs fonctions en septembre. Le Syndicat des personnels de l’enseignement secondaire (Snes-FSU) déplore l’organisation précipitée de cette formation et le manque de transparence qui l’entoure.
La secrétaire générale du Snes-FSU s’insurge contre ces pratiques.
Selon la professeure de sciences économiques et sociales (SES) : « il est illusoire de penser qu’en quelques jours de formation, on va pouvoir acquérir les bons réflexes, les bons gestes professionnels […] On jette ces nouveaux collègues dans le grand bain avec une bouée percée en leur disant, vas-y nage ! » s’exprime-t-elle sur France Info.
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