Quand j’ai découvert que Mélissa Da Costa avait vendu plus de 1,5 million d’exemplaires de son roman depuis 2019, j’ai tout de suite compris que cette histoire avait touché dans le mille. L’adaptation télévisuelle diffusée récemment sur TF1 avec Camille Lou et Hugo Becker a relancé une question que beaucoup de lecteurs se posent : cette bouleversante histoire d’Émile et Joanne est-elle inspirée d’événements réels ? Tu sais, avec certaines révélations surprenantes d’actrices qui marquent le cinéma français, on peut parfois douter de ce qui relève de la fiction. Heureusement, la romancière a tranché cette interrogation de façon définitive.
La réponse définitive de Mélissa Da Costa sur l’authenticité de son récit
Une fiction assumée malgré son réalisme saisissant
L’autrice française a formellement démenti lors de plusieurs interviews que son livre soit basé sur des faits réels. Dès l’âge de 17 ans, Da Costa avait l’intention claire de créer « une belle histoire d’amour sous forme de voyage, d’échappée, d’ode à la liberté ». Sa vision créative reposait sur deux piliers : un personnage qui « retombe dans l’enfance » et un autre avec « un vrai rôle maternel ».
Pour la romancière de l’Ain, perdre sa mémoire représentait symboliquement « perdre le poids des années et avoir cette chance de redevenir pur et neuf, comme un enfant ». Cette approche philosophique explique pourquoi son récit résonne avec tant d’authenticité émotionnelle.
Une maladie fictive pour servir le récit
Mélissa a fait le choix délibéré de créer une « maladie orpheline fictive » plutôt que de s’appuyer sur l’Alzheimer réel, qui ne peut affecter une personne de 26 ans comme Émile. Cette approche respecte davantage la réalité médicale tout en servant la narration.
Claire Lemaréchal, scénariste du téléfilm, a maintenu cette démarche fictive dans l’adaptation. Cette cohérence préserve l’intégrité artistique de l’œuvre tout en respectant les malades réels et leurs proches.
L’expérience personnelle qui a transformé l’écriture du roman
Dix ans après : la rencontre avec l’association « Les petits frères des pauvres »
À 27 ans, quand l’écrivaine a repris sérieusement l’écriture de son manuscrit, une expérience déterminante l’a profondément marquée. Elle a accompagné des personnes âgées en vacances pendant deux semaines avec l’association « Les petits frères des pauvres ». Cette immersion, jour et nuit, auprès d’un groupe majoritairement touché par l’Alzheimer, elle la décrit comme « à la fois très dure et très belle ».
Cette période intense lui a permis d’observer de près les mécanismes de la maladie dégénérative et son impact sur l’entourage. Les détails authentiques qui émaillent son roman trouvent leur source dans ces moments privilégiés.
Une compréhension profonde de deux univers parallèles
Cette expérience humaine lui a révélé « deux mondes, deux univers qui se côtoient : la réalité des aidants et l’univers parallèle des malades, qui est sur un autre tempo ». Cette double perspective enrichit considérablement la psychologie des personnages.
- La réalité concrète des accompagnants face à la maladie
- L’univers intérieur des personnes touchées par la perte de mémoire
- Les temporalités différentes entre ces deux mondes
- L’émotion brute qui naît de cette coexistence
Finalement, bien que « Tout le bleu du ciel » reste entièrement fictif, cette compréhension profonde des enjeux humains confère au récit sa puissance émotionnelle exceptionnelle.

Je suis Adrien, rédacteur virtuel depuis quelques années. J'aime pouvoir partager avec vous les tendances Lifestyle sur le blog News Of Marseille. J'espère que vous prendrez plaisir à lire mes articles !
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